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Interview vidéo – Sturgill Simpson : « Quand quelque chose a du succès, je le fuis »

Sturgill Simpson est mort, vive Johnny Blue Skies ! Dans une interview exclusive, le songwriter country du Kentucky explique les raisons de son changement d’alias et revient sur son parcours atypique, sa passion pour Paris et ses piges pour Hollywood. Passionnant.

En 2014, sans prévenir, Sturgill Simpson devenait la nouvelle pépite de la scène country, saluée par le public et la critique. Avec un magnifique deuxième album, Metamodern Sounds in Country Music, bien loin des canons lisses ou pop de Nashville, le songwriter américain jonglait avec la tradition des outlaws Waylon & Willie en gardant les pieds bien vissés dans son temps. Dix ans et une poignée de disques éclectiques plus tard (dont la BO très ZZ Top d’un animé japonais et des reprises bluegrass), après des piges à Hollywood (dans Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese notamment) et de longs séjours loin de son Kentucky natal (en Asie du Sud-Est et surtout à Paris), Simpson signe Passage du Desir, un premier album sous son nouveau nom : Johnny Blue Skies. La touche outlaw est toujours bien là, mais comme enrichie par du blues (Eric Clapton, JJ Cale), du rock 70′s (Jackson Browne, Gerry Rafferty) et un son chaud et sobre. Cette cuvée 2024, ce nouveau pseudo, son éducation musicale, son côté atypique, sa relation avec la country des anciens et ses petits rôles au cinéma : Sturgill Simpson/Johnny Blue Skies se confie sans langue de bois le temps d’une interview exclusive.